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2004 Corée du Nord

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pékin, Avril 2004, je débarque de mon train sur le quai de la pharaonique gare centrale de Pékin. L'air est frais, j'ai dormi comme une masse sur la couchette du confortable Shanghai - Pékin. Cette fois-ci je ne suis pas en business trip et ne m'attarderai pas dans la capitale chinoise puisque cet après-midi, je reprendrai un train pour partir voyager 5 nuits et 4 jours en Corée du Nord. Une agence de Pékin offre depuis 10 ans d'y séjourner quelques jours. Pour partir voyager dans ce pays, la poignée de touristes que nous sommes doit accepter les règles de ce voyage pour le moins particulier: photographie autorisée uniquement après accord du guide nord coréen, critique du régime Nord Coréen strictement interdite, rester systématiquement groupé, ne pas sortir seul de son hôtel sauf accompagné d'un guide, accepter de devoir se prosterner devant la statue en bronze du grand leader Kim Il Sung et j'en passe.

 

Cette république communiste, représentant l'un des derniers bastions du communisme radical, est un pays qui m'a toujours fasciné par l'isolement qu'il symbolise, à une époque où l'information circule en une second autour de la planète. C'est aussi pour sa haine de l'occident, notamment des Etats-Unis et pour son programme nucléaire à des fins militaires que le mépris général à son égard la rendu célèbre. Puis vint l'administration Bush avec ses gros sabots et sa finesse diplomatique désormais mondialement reconnue qui finit par apporter la cerise sur le gâteau en qualifiant la Corée du Nord de membre de "l'Axe du Mal"!  Je n'ai rien contre le fond de cette idée mais quand on est un brin précautionneux, à la tête de la plus grande démocratie donc normalement doué d'une certaine sagesse d'esprits, on ne provoque pas un régime à fleur de peau, de la sorte. Rien de tel pour que les dirigeants Nord Coréens ne s'engoncent encore plus dans leur doctrine, rien de mieux à mon sens, pour que les embargos et autres restrictions imposées qui en découlent ne finissent par laisser le peuple nord coréen, une fois de plus, victime d'une famine désormais récurrente. 

 

Je découvre le groupe de personnes avec lequel je pars pour Pyongyang, nous sommes réunis dans une des nombreuses salles d'attentes de la gare centrale de Pékin. Irlandais, suédois, canadiens, espagnoles, hollandais, anglais, évidemment pas d'américains, ces derniers étant interdits de séjour. Je suis le seul français. L'explosion qui fit presque 200 morts dans le Nord de la Corée du Nord il y a une semaine, à un peu désorganisé le transport ferroviaire entre Pékin et Pyongyang si bien que nous embarquons dans un wagon couché dur par boxe de 6 couchettes. L'ambiance est bonne, notre guide, Nick Bonner, est un chic type, charismatique et pince sans rire.

Arrivés tôt le vendredi matin en gare de Dadong, nous embarquons dans un bus où nous attendaient deux représentants du bureau nord coréen de cette ville chinoise, jouxtant la péninsule Coréenne. Ce sont les premiers nord coréens que je rencontre, facilement distinguables de par leur vêtements, leur allure générale et le petit badge rouge sur le revers de leur veste, arborant la tête de Kim Il Sung, feu le père de Kim Jong IL, actuel dirigeant de la Corée du Nord. Grâce à nos deux compères, notre bus, après deux heures d'attente emprunte lentement le pont qui enjambe la rivière séparant les deux patries communistes.

Nous quittons l'euphorie du développement économique chinois, ses publicités colorées et ultra kitch, ses taxis rouges, ses karaokés étincelants, ses camions bleus, ses immeubles d'une architecture dégueulasse mais variée et peu monotone pour entrer en Corée du Nord, dernier bastion communiste radical, qu'à tort, certains occidentaux qualifient de dernier bastion stalinien. Kim Il Sung développa sa propre voix communiste basée sur l'autosuffisance de l'individu et d'une nation toute entière. Je ne m'étendrai pas sur le sujet, non par flemme mais simplement parce que j'estime le débat inutile (vu les tristes résultats de ce pays depuis des décennies) et manquant de connaissances sur la philosophie du Juche, nom donné au fruit de la réflexion de Kim Il Sung.

Notre bus termine de traverser le pont qui relie la Chine à la Corée du Nord. A mi-distance on nous a sommé de ranger nos appareils photos dans nos sacs, peu avant notre arrivée au poste frontière Nord Coréen.

Le choc est total. Comme j'en ai rarement vécu. Les portrait de Kim Jung Il et de son père sont omniprésents, rares sont les véhicules que nous croisons, les nord-coréens paraissent d'une autre époque... Comme débarqués de 60 ou 120 ans plutôt. Charrue à boeufs, route en terre, bâtiments dans un état lamentable et édifiés uniquement avec des matériaux qu'ils se procurent sur place. Les peintures et autres affiches de propagande représentent les seuls supports publicitaires sur lesquels la population est autorisée à poser son regard.

Pour embarquer sur un train et rejoindre Pyongyang depuis cette première ville frontière nord coréenne, notre bus achève sa course devant la gare ferroviaire de cette bourgade. Entre le bus et la gare nous marchons une centaine de mètres. Courte foulée certes mais sans doute la plus folle de toute ma vie. Car durant ces quelques secondes j'observe autour de moi, l'impression d'être dans un décore de film hollywoodien d'ou sortira James Bond au coin d'une rue d'une seconde à l'autre. Tout est différent et dans le moindre détail. Les gueules nord coréennes sont maigres, usées par le temps et le travail agricole. La ville est grise, uniforme, extrêmement monotone, sans restaurants, laissant apparaître quelques très rares magasins d'état. Une cité urbaine sans publicité, aucune! Peu de voitures dans les rues, de vieilles jeeps militaires soviétiques, des camions d'un autre âge. Les coréens sont habillés de manière identique, surtout les hommes, tous vêtus d'une chemise sombre. Sans exception, femmes, hommes et enfants porte le petit badge rouge à l'effigie de leur grand leader bien aimé. L'idéologie de Kim Jong IL, la voix imposé à tout ce peuple, constitue un culte de la personnalité poussé à son extrême, en quelque sorte: la seule religion autorisée.

 

Dans la train, évidemment nous ne pouvons pas faire de photos. Nous déjeunons copieusement dans la voiture restaurant, et de mon compartiment j'observe inlassablement la campagne qui défile sous mes yeux, parsemée d'uniformes kakis, de gamins, d'hommes et de femmes, parfois pieds nus, dans la boue, accoudés à un boeuf qui peine à labourer son champs, zébrant la terre nord coréenne d'un maigre sillon.

Notre train passe par la ville de Sinuiju où eu lieu l'explosion d'il y a une semaine, fit près de 200 morts et constitua une véritable news dans les rédactions du monde entier. Ce que nous observons 50 mètres devant nous, depuis notre wagon qui défile lentement, est édifiant, en un mot: le chaos. Le cratère de l'explosion à littéralement éventré le rail, pulvérisant et balayant tout sur son passage dans un rayon de 80 à 150 mètres alentour. Je ne peux pas prendre de photographies. Censure! Quand tu me tiens! Ma frustration est grande mais je respecterai la règle.

 

Les infrastructures de cette nation, en dehors du commun occidental, sont délabrées, le moindre mètre carré de terre est exploité pour être cultivé et l'eau qui stagne sur les étendues infinies de champs labouré laissent se refléter un ciel mollement nuageux. Le brun est la couleur qui domine le paysage rural de la Corée du Nord, tout ce spectacle est plutôt monotone. Les femmes, comme en Birmanie, sont habillées sommairement et travaillent au champs. Les slogans de propagande sont édifiés ici et là à travers toute la campagne, des caractères rouges sur fond blanc sont peints sur des stèles en béton plantées dans le sol, et qui, disposées l'une à côté de l'autre, finissent par constituer le dit slogan.

 

Pyongyang est le coeur politique et symbolique de ce pays. Des jours durant nous visitons les monuments qui constituent son seul attrait. Tous sont étroitement liés au culte du grand leader, ils arborent une architecture extraordinairement massive et en soit assez réussite, à mon goût. Le nord coréen respire, agit et pense pour son leader bien aimé. Si bien que lors de notre première journée nous avons visité le monument le plus important à la gloire de Kim Il Sung et n'avons pas eu d'autre choix que de nous prosterner devant sa statue en bronze, dominant une vaste esplanade qui surplombe Pyongyang. Pour respecter la coutume locale je suis même allé jusqu'à acheter une gerbe de fleure que j'ai déposé aux pieds du grand leader. Nos guides ont apprécié, évidemment je ne l'ai fait qu'en signe de respect à l'égard de ce peuple, qui ne connaît rien d'autre que la vie de son leader. 

J'observe la rue nord coréenne depuis la fenêtre de ma chambre d'hôtel car nous ne sommes pas libres de circuler à notre guise dans les rue de la capitale. Parfois je visionne les languissants programmes de la télévision d'état (unique lucarne télévisée autorisée et accessible) cracher en boucle les mêmes images de son grand leader bien aimé, Kim Jong Il, insignifiant, passif, laid et sans charisme, visitant là une école, ici une usine pour récompenser ses ouvriers et les encourager à poursuivre leur effort dans la réalisation concrète des idées du Juche. 

 

De nuit, Pyongyang est encore plus uniforme. Lorsque notre bus parcoure les avenues qui mènent à notre hôtel, je reste effaré par l'uniformité des bâtiments d'habitation. De jour, tous sont très similaires de par leur architecture mais de nuit le spectacle est encore plus parfait: chaque appartement, chaque salon, chaque chambre à coucher nord coréenne arbore les deux petits portraits de Kim Il Sung et de son fils Kim Jong Il, accrochés l'un à côté de l'autre, observant le quotidien de chaque famille nord coréenne. Depuis le fauteuil de notre bus, les barres d'immeubles de la banlieue de Pyongyang apparaissent tels d'immenses claviers d'ordinateurs lumineux. Car dans chaque appartement l'ampoule utilisée est identique (sans doute un standard unique d'ampoule 60w pour tout le pays!), sans abat jour, sans fantaisie, un seul type d'ampoule pour chaque pièce, sinon la bougie! Alors, vu de l'extérieur, toutes ces fenêtres sont éclairées à la même intensité, formant des centaines de petits carrés lumineux disposés à la verticale, dans l'obscurité totale qui règne sur Pyongyang.       

 

Lorsque notre bus traverse la campagne nord coréenne, je m'interroge souvent sur la raison pour laquelle je vois souvent des hommes, des femmes ou bien des enfants, agenouillés dans l'herbe ou accroupis en grattant le sol, à la recherche de je ne sais quoi. Je réaliserai par la suite, après en avoir discuté avec d'autres personnes, qu'ils étaient simplement en quête d'un probable complément nutritif à base d'insectes, de jeunes pousses, d'orties où de plantes sauvages. Sans commentaires! Autrement dit, oui! Ce peuple crève de faim! Je serai souvent mal à l'aise lors de nos copieux déjeuners ou dîners et noterai que nos guides et notre chauffeur de bus n'ont pas l'estomac suffisamment développé pour en avaler autant que nous!  

 

La Corée du Nord vit cloîtrée, ses pensées et ses rêves ne sont que tournés vers le passé, vers cette fierté qu'elle a tiré de l'armistice qui mit fin à la guerre de Corée (1950-53). Sa haine de l'impérialiste américain, vilain yankee et entre autres responsable de la scission entre les deux Corées, est toujours vive et occupe une large partie des rares discours que la propagande gouvernementale formule à l'égard du monde extérieur. Seul allier reconnu: la vieille soeur chinoise, qui, avec la Russie, représentent les seules destinations des voyages de Kim Jong Il, lorsqu'il décide, en train, de voyager en dehors de ses frontières. Car ce monsieur à peur de prendre l'avion! Imaginez un peu la personnalité du bonhomme! Planqué derrière ses lunettes à triple foyer, il ne s'est, parait-il, prononcé en publique qu'une seule fois en 20 ans, prononçant du bout des lèvres un timide hommage à la grande armée populaire de la république de Corée du Nord. C'était sur le square Kim Il Sung, en 1982. C'est parait-il une personne très timide...
 

Pourquoi s'étonner que le courant ne passe pas entre un froussard de son rang et un Bush junior, cow-boy texan à la tête brûlée?

Les seuls citoyens américains autorisés à fouler le sol nord coréen sont les Gi's en mission MIA (Missing In Action). Ils sont envoyés pour retrouver et déterrer, sur les champs de bataille de la guerre de Corée, ce qu'il reste des ossements des soldats américains morts au combat, 50 ans plus tôt, afin de les rapatrier aux Etats-Unis. Le gouvernement américain paie Pyongyang une petite fortune pour ces missions alors que dans n'importe quel autre pays, cette démarche est gratuite.      

Le samedi 1er Mai nous nous baladons dans Pyongyang et avons l'occasion, à deux reprises, de nous mêler à la foule nord coréenne puisque de nombreux concerts et autres manifestations prennent place ici et là. Nous assistons a un concert de chants populaires, marchons une ou deux heures dans un parc publique. Le contact avec la population est total. Bien sur pas un nord coréen ne parle anglais mais le courant passe: c'est un peuple, comme tous les peuples, adorable, accueillant et souriant. Nous danserons même avec des femmes sur de la musique traditionnelle. Toutes portaient la robe coréenne, cintrée assez haute sur le buste et de couleur vive. Des instants inoubliables et presque surréalistes puisque nous, vilains occidentaux, sommes autorisés à entrer en contact direct avec la population. Plus tard, nos guides nous expliqueront que ces instants sont rares et que peu d'occidentaux ont pu en témoigner auparavant.

 

Le troisième jour nous quittons Pyongyang pour nous rendre à la ligne de démarcation entre les deux Corées. Symbole de la scission de la péninsule, que nous rejoignons en bus, sur une autoroute déserte et jalonnée d'anti-tank devices. Des colonnes de béton pharaoniques sont au garde à vous, sur les côtés de chaque ponts ou rétrécissements de la voie. En cas d'attaque, leur base seraient pulvérisées, elles s'écrouleraient ainsi sur l'unique route permettant à l'envahisseur de rejoindre Pyongyang. Nous croiseront une dizaines de véhicules tout au plus durant notre trajet de presque 3 heures. Une fois sur place, nous toucherons la Corée du Sud du regard, à seulement 5 mètres devant nous. Des GI's américains nous observent à la lunette depuis leur poste, 20 mètres devant nous. Les soldats nord-coréens sont indifférents et reste de marbre, au garde à vous. A cet endroit, les deux Corée se chatouillent, s'observent et se taquinent depuis plus de 50 ans.   

 

Pourquoi visiter la Corée du Nord? Tant de personnes m'ont posé cette question. Tout simplement parce que c'est une destination atypique et un pays que peu d'occidentaux ont visité. Une nation sans plastique, des villes sans publicités, sans cigarettes américaines, sans Coca-Cola et où les magasins sont absents et les véhicules rarissimes. Peu de photographies peuvent témoigner de la détresse de ce peuple et ce ne sont certainement pas celles que j'ai faites et ramené dans mon Nikon qui vont démontrer combien ce peuple souffre. La quarantaine de photographies que vous regarderez sur mon site ne reflètent rien de la surface immergée de l'iceberg nord coréen. Seule une fraction de la population y apparaît, celle de la ville, les gens aisés ou bien membres du parti et les militaires.   

 

Le peuple nord coréen est victime de l'incohérence de la voie socialiste radicale que ses leaders lui ont imposé. Et cela se traduit par de sombres visions telles que des enfants de 6 ou 7 ans au travail dans les champs ou bien une fillette au garde à vous et en habit militaire à un poste de garde, le long de la voie ferrée. Jésus, le touriste espagnol de notre groupe fit à un instant une comparaison intéressante. Lui qui était allé en URSS en 1985 et visita Moscou et Kiev, affirme sans hésitation que l'infaillible voie communiste nord coréenne, est aujourd'hui, nettement plus radicale comparée à celle appliquée en URSS dans les années 80. Il l'illustre par les magasins, les voitures, les autoroutes et les restaurants que le visiteur pouvait observer de ses yeux en se promenant dans Kiev ou Moscou. En 2004, la Corée du Nord offre à peine quelques magasins d'état le long des avenues de Pyongyang. Pas de restaurants, pas de bars,  pas d'épiceries, une seule autoroute, et deux karaokés car deux hôtels internationaux dans la capitale. La morosité du spectacle est stupéfiante!  

 

A force de visites, de longues discussions avec nos guides coréens et mes camarades touristes, je conclue que globalement, ce pays est une nation qui s'épuise à préparer une guerre qui n'aura sans doute jamais lieu. Il s'agit bien là d'un peuple tout entier, atteint de mélancolie nationaliste et capable de mobiliser 8 millions d'âmes en cas de conflit, soit presque la moitié de sa population! Ses rêves passéistes sont tous tournés vers la guerre de Corée de 1950 et vers l'improbable invasion de l'impérialiste Yankee. Cela est d'ailleurs parfaitement relayé par les affiches de propagande, colorées et d'un esthétisme fort réussi, diffusant la doctrine patriotique jusque dans la moindre de ses ruelles. Toutes les ressources de ce pays, qu'elles soient humaines, technologiques ou naturelles sont exclusivement attribuées à son armée et son parti. Ce qui porte la Corée du Nord, dans bien des domaines de l'industrie militaire et nucléaire, en tête du peloton des nations qui innovent .     

 

Alors, comment espérer la naissance d'un mouvement d'opposition au sein même du pays? Impossible, parce qu'il est certainement bien trop tard. Les nord coréens ne connaissent que ce que les autorités les laissent entrevoir, lire ou écouter, autrement dit pas grand chose. Depuis plus de 50 ans, une génération est déjà née et a grandi sous cette botte idéologique. Le monde extérieur est un trou noir que les nord-coréens ignorent dans sa quasi totalité si ce ne sont les noms de la vieille soeur chinoise et du diable américain. Toute chance de voir naître une contestation au sein même de cette nation et quelle qu'en soit sa forme est dors et déjà balayée, pour ainsi dire inexistante.

 

A mon sens, seules les négociations qui ont lieu sur l'échiquier international et qui pousse le régime de Pyongyang à plus de souplesse, constitueront, à terme, une fenêtre d'espoir pour que ce peuple accède enfin à l'économie de marché, à la liberté d'expression, au libre choix d'entreprendre et de réaliser ses rêves. 

 

J'ai honte lorsque je pense à la France qui a encore le culot d'afficher un Parti Communisme Français dans son paysage politique. Le symbole des horreurs passées ou parfois actuelles que le terme communiste incarne est une véritable insulte, que la soit disant mère des démocraties crache à la figure de tous les peuples qui ont souffert ou souffrent encore des incohérences du système communiste. Aurions nous pu, pour le moins, avoir la décence de rebaptiser le parti qui héberge les idées et partisans français apparentés communistes? Eh bien non! Je ne m'étendrai pas sur les nombreuses autres aberrations françaises qui constituent bien là, l'envers de l'exception française!  

 

Mais revenons à nos moutons! Le cinquième jour au matin nous quittons la Corée du Nord. Du microscopique aéroport international de Pyongyang nous nous envolons pour Pékin, retrouver l'ébullition de l'économie de marché chinoise, ses visages souriants et l'espoir qu'elle soulève pour tout un peuple qui n'aspire qu'à une chose: travailler pour soi même (non plus pour un leader) et réaliser le possible c'est à  dire Vivre Mieux, tout simplement.   

        

© Ambroise Mathey - Septembre 2004

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